Rencontre avec Olivier Bourdeaut

Rencontre avec Olivier Bourdeaut

[icon_box icon=”basic-calendar” icon_style=”outlined” icon_color=”#dd052b” title=”QUAND?”]Lundi 30 avril[/icon_box]
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De 18h30 à 19h30

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A la librairie Parenthèses

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Olivier Bourdeaut est invité par le lycée français international de Hong Kong pour son roman « En attendant Bojangles » sélectionné dans le cadre du prix Segalen.

Olivier Bourdeaut est né au bord de l’Océan Atlantique en 1980.

L’Education Nationale, refusant de comprendre ce qu’il voulait apprendre, lui rendit très vite sa liberté. Dès lors, grâce à l’absence lumineuse de télévision chez lui, il put lire beaucoup et rêvasser énormément.
Durant dix ans il travailla dans l’immobilier allant de fiascos en échecs avec un enthousiasme constant. Puis, pendant deux ans, il devint responsable d’une agence d’experts en plomb, responsable d’une assistante plus diplômée que lui et responsable de chasseurs de termites, mais les insectes achevèrent de ronger sa responsabilité. Il fut aussi ouvreur de robinets dans un hôpital, factotum dans une maison d’édition de livres scolaires – un comble – et cueilleur de fleur de sel de Guérande au Croisic, entre autres.
Il a toujours voulu écrire, En attendant Bojangles en est la première preuve disponible.

C’est une histoire d’amour fou, un premier roman,porté par la voix de Nina Simone. Devant leur fils en extase, Louise et Georges forment un couple fantasque. Ils dansent jour et nuit dans leur immense appartement tout en buvant des cocktails colorés. S’ils oublient d’ouvrir le courrier, c’est pour mieux ignorer le temps qui passe et la banalité des contraintes sociales. Dans ce tourbillon, une grue de Numidie, nommée Mademoiselle Superfétatoire, a trouvé sa place.

Chaque jour est une fête, et Louise, la mère, magicienne, change de prénom comme de robe de bal. Parfois, elle décide de quitter la ville pour un château en Espagne dont le balcon donne sur la mer. Les lendemains n’existent pas…

Dans cette fable pétillante comme une flûte de champagne, la mort est un mensonge et devient prétexte à poésie. On rit comme on pleure au rythme de la valse. Quand le fils admiratif prend la parole, on croirait une chanson de Boris Vian, à la fois allègre et humoristique. Mais lorsque le père écrit son journal, un autre ton, légèrement suranné et plus inquiet, vient se glisser comme une image fitzgéraldienne. Ce court roman file sur la piste de danse, robes en corolle et chaussures cirées. En quelques bulles, il est déjà terminé, donnant envie de réécouter encore une fois la voix chaude de Nina Simone dans Mr Bojangles,un conte parfumé à la nostalgie. — Christine Ferniot, Télérama.

Nous remercions chaleureusement le lycée français de Hong Kong pour leur collaboration dans l’organisation de l’évènement.